It is better to suffer from solitude than from treason - END

Les dictons font toujours preuve de force et régissent notre vie , alors laisse-moi tranquille...
<< Il vaut mieux être seul que mal accompagné >>

« STORY OF MY LiFE »

Biographie:

« Que voulait-il ? »
« Rien ! » répondit sèchement Barry Armstrong tout en allant se servir un verre de scotch, qu’il laissa couler le long de sa gorge d’une seule traite en fixant les flammes de la cheminée.
« Barry ? » quémanda sa femme tout en se levant du fauteuil.
D’un coup de baguette, ce dernier fit fermer la porte de son bureau afin de soupirer fortement sans pour autant répondre à Ludivine. S’approchant de son mari, cette dernière n’eut pas à réfléchir longtemps pour savoir ce qui se passait.

Barry Armstrong avait accompli quelque chose pour Lui qui semblait le tracasser. Et pourtant. Jamais ce dernier n’était revenu dans cet état. En étant Son bras droit, il avait prouvé qu’il était digne de confiance et répondrait toujours loyauté à ce dernier. Mais alors pourquoi cette déviance sur son visage ? Pourquoi tout en y apercevant de la joie et du plaisir, elle pouvait ressentir le goût de la mort et des soupçons ? Des regrets ? Non, Barry n’avait jamais de regret. Jamais. Cela ne faisait pas parti de sa nature. Tout comme sa loyauté était sans faille. Inébranlable. Mais un imprévu n’allait pas tarder à s’élever sur sa route, toute tracée et contrôlée depuis longtemps. Une épine qui ne voulait pas se retirer. Une artère vitale pour le bon fonctionnement du corps humain mais qui pouvait se boucher à tout instant.

Un elfe de maison tassé sur lui-même dans un vieil pagne romain délavé s’annonça en proclamant le repas servi. Sans mot, ils sortirent en silence du salon pour rejoindre la grande salle à manger où leur fille unique les y attendait, silencieuse comme à son habitude. Droite sur sa chaise, son menton reposait dans la paume de sa main alors que ses yeux vaguaient dans le vide, Jane Armstrong rêvassait. Depuis toute petite, elle avait appris de cette demeure froide, austère mais pourtant emplis de sentiments contradictoires et surtout d’honneur qui emplissaient chaque mur d’histoire, qu’on était bien mieux seule que mal accompagnée. Ainsi, on pouvait rester aussi libre que possible. Qu’espérée. Mais surtout vitale. Rêver lui permettait de rester hors d’atteinte. Personne ne pouvait plus la blesser alors. Son père avait toujours était froid mais envers quiconque. Qu’il s’agisse de sa famille ou bien de ses collaborateurs. Ce n’était pas facilement tous les jours de vivre avec le Directeur de la Justice Magique de l’Angleterre. Un haut poste qui implique de hautes responsabilités mais aussi des avantages. Depuis qu’elle était en âge de marcher, on avait conditionné Jane pour qu’elle soit La fille Armstrong, celle qu’on admire, qu’on idolâtre mais qu’on craint aussi. Mais Jane n’était pas cette fille. Elle était plutôt celle qui voulait qu’on ne l’oublie. La raison : Ne pas avoir des hypocrites collés à vos basques. Jane ne prône que par la véracité et l’authenticité des sentiments. C’est pourquoi elle n’en avait plus aujourd’hui. Parce qu’on l’avait anéanti. On l’avait blessé tout en la manipulant.

Elle n’était pas populaire et ne tenait pas spécialement à le devenir. A quoi bon avoir une tonne d’élèves autour de vous si vous ne les connaissez même pas ? Alors Jane observait, tranquillement dans son coin. Seule avec pour compagnie son boursoufflet et le vent, tout simplement. Aujourd’hui, elle était seulement crainte. Et encore, pas par tous. Sa froideur et son mutisme avait découragé certains Gryffondors même. Karen Armstrong, sa mère, avait même craint qu’elle ne se sente pas à son aise à Poudlard et parlait de lui faire changer d’établissement pour la placer à Beau-Bâton. Un établissement entièrement féminin convenait plus à une jeune fille de bonne famille. Mais Barry et Jane n’étaient pas d’accord. Pour Barry, sa fille devait étendre l’impact de son influence à Poudlard. C’est ainsi que dès ses six ans, la petite Jane devient travailleuse pour combler les exigences de son père, qu’elle transforma d’emblée en témoignages d’amour paternel. Après tout, quand elle réussissait, on pouvait voir cette étincelle de fierté qui brillait au fond des yeux bleu de son paternel. Une fierté personnelle pour la petite. Mais quand vient l’entrée de Poudlard, elle n’atterrit ni à Serdaigle, ni à Serpentard. Heureusement pour elle, elle échappa à la maison des Gryffondors, grâce à cette volonté de rejeter cette maison pour ne pas se faire haïr par la seule figure masculine de son entourage et de son cœur. Sa volonté, sa loyauté et son goût d’un travail bien accompli et réussi avec brio la conduisirent chez les Jaunes et Bronze. Elle ne s’en plaignait pas plus malgré le fait qu’elle voyait bien que les prunelles de son père s’étaient atténuées. Lorsque les journalistes lui posèrent plusieurs questions sur le sujet, ce dernier répondait qu’il était extrêmement fier d’elle et que seul les résultats et la personne comptaient au contraire de sa maison. Un beau discours. Un peu fourbe et mensonger.

" Jane ?" Le silence était toujours présent dans la grande salle à manger alors que les Armstrong s'étaient assis, chacun à l'une des extrèmités. " Jane chérie ?"
" Hum... Désolée. J'étais ailleurs." s'excusa la brune tout en se redressant et affichant un sourire d'excuse sur le visage. Léger, très léger.

Le repas se commença normalement. Les mêmes habitudes depuis dix-sept années. La même présence. Etrangère à la scène mais qui se pose sur cette famille anglaise de sang pure. Si pure que seules des atrocités résonnaient entre ses murs. Chaque famille se base sur une trâme d'histoire. Celle des Armstrong remonte aux chasses menées contre les sorciers au XIIème siècle. Garry Armstrong s'illustra pour avoir été le premier sorcier a tué un Moldu de sans froid, armé seulement d'une dague. Voici d'où remonte la haine des Armstrong face aux moldus. Une haine qu'on éduqua aux plus jeunes. Cependant, à chaque génération, un massacre apparait face aux moldus. Volontaire ou pas. En Angleterre se trouve deux branches d'Armstrong : la principale représente Jane tandis que la dernière englobe ses cousins. Ils étaient deux. Deux jumeaux. Il n'est plus que tout seul désormais. Jack & John. John fut tué par un accident de voiture. Un moldu qui conduisait en état d'ivresse. Ils étaient comme les doigts d'une main. Depuis, Jack s'est renfermé, s'isolant lui-aussi tout en devenant froid, calculateur et violent. Jane se renferma également mais garda sa bienséance. Jack est à Serpentard, en septième année. Cette histoire rejoint les longues traditions qui amènent les Armstrong à prôner le sang pur.

Famille:
La famille Armstrong se dépeint depuis des générations sur toute l'Angleterre et commence à s'étaler dans des branches françaises et américaines par le biais matrimonial.

Barry Armstrong. 46 ans. Ancien-Serpentard. Père de Jane. Directeur de la Justice Magique.
Barry est un homme dur et froid qui laisse terreur et anéantissement derrière lui. Tout du moins, c'est la réputation qui lui court après depuis des années. Depuis ses années de Poudlard. Barry était l'un des premier ami de Lui. L'un des seuls restaient en vie. Grâce à sa ruse mais aussi sa loyauté. Il n'est pas homme à laisser les siens derrière soi, mais ne laisse jamais la victoire lui échapper. Devenu Directeur de la Justice Magique, il est considéré comme l'une des fortes personnalités du Gouvernement Magique, arrivant à possèder l'écoute du Ministre. Il tisse sa toile, petit à petit et par tous les moyens. Depuis plusieurs années déjà, il tente de trouver le lien parfait d'agrandir sa puissance et son influence à travers le monde entier au travers de sa fille mais semble mettre ses projets quelque peu en sourdine avec Son retour. Enfin. Rien ne pourrait lui faire plus plaisir. Et pourtant... Pour cela, il doit perdre l'amour aveugle que sa fille lui vouée. Un dur choix qui se caractérisa par sa loyauté sans borne à sa cause.

Karen Armstrong39 ans. Ancienne Serdaigle. Mère de Jane. Ancienne effigie du premier créateur stylistique magique. Femme au foyer et femme du monde.
Si vous vous demandez d'où Jane tient la douceur de ses traits et le mystère de sa grâce naturelle, autant vous tourner vers cette femme qui ne laisse personne indifférent sur place. Karen a ce don de calmer les esprits par sa présence tout en instaurant une autorité et une prestance irréelle. Autrefois, son visage était admiré par tous aux quatre coins de la planète, grâce à Arthur McLangers. Une pointe de la mode. Mais lorsqu'elle tomba enceinte de son mari, elle arrêta sa carrière pour se plier aux exigences familiales et traditionelles. Le genre de tradition qui fait grincer des dents sa fille unique.

Jack Armstrong. 17 ans. Serpentard. Cousin de Jane
Jack était le jumeau de John. Avec leur cousine Jane, ils étaient inséparables petits. C'est grâce à eux que Jane grimpe aujourd'hui dans les arbres avec l'agilité d'un chat. Avec eux, elle partit à la découverte du manoir Armstrong afin d'en dégager les raccourcis et certains passe secrets. Ils n'en découvrèrent qu'un seul : un escalier menant à la fois au grenier et dans les vieilles catacombes. Trop peureuse pour s'y avancer, les enfants furent stoppés par l'arrivée inattendu du vieil elfe de maison, Tobbiastick. Son jumeau est mort à cause d'un Moldu bourré qui conduisait en pleine nuit. John mourrut sur le coup, entrainant avec lui de nouveau la malédiction des Armstrong : perpétuer la haine des Moldus. Généralement, celle-ci s'applique envers tous ceux qui pourraient, un jour, douter. Anéanti par la mort de son jumeau, Jack s'est renfermé au point d'en devenir solitaire, amer, violent et d'un orgeuil sans précédant. Jack est le démon de Poudlard. L'être qui fait peur les premières mais aussi les sixièmes années. Un élève qui ne reste à Poudlard que par la volonté du paternel mais aussi de son oncle, qui font partis des principaux donateurs et des directeurs influents de l'Angleterre. Ses nombres d'heures de colles et d'ennemis ne se comptent plus. Resté très proche de sa cousine, il est le seul à qui elle daigne sourire ou se montrer ouverte et naturelle. De même, elle est la seule qui arrive à réellement connaitre Jack, sans son esprit tordu et calculateur.

J'ai un peu bâclé l'Histoire de Jane, j'avoue. Mais d'un côté, ca laisse un peu le mystère de la Poufsouffle (ni psychopathe, ni meurtrière ou folle xD) où tout sera repris au travers des Rps de toute façon. J'espère que ca ne dérange pas Donc : fini ! =D J'espère que ca plait et convient aux personnes citées dans le caractère ou l'histoire =)
Si d'ailleurs on pouvait rajouter Jack dans les personnages prédéfinis, s'il vous plait...