La musique adoucit les moeurs.................ou pas [libre]

- Vous m'avez pris pour le père noël ou quoi ? Vous vous êtes dit : "Wahou je suis trop anti-conformiste je lance des bombabouses dans les couloirs" c'est ça, le hic c'est que vous êtes loin d'être anti-conformiste, en lançant des bombabouses vous faites juste preuve de votre immense idiotie et la prochaine fois que vous entendez des pas qui approchent de l'endroit où vous êtes cachez-vous un peu mieux ; et ne lancez pas de bombabouses sur la personne qui arrive parce qu'il se pourrait que ce soit un prof, imbécile heureux, maintenant sortez de mon bureau avant que je ne vous fasse écarteler.

L'élève de 3ème année ne se le fit pas répéter deux fois et il partit presque en courant du bureau du directeur. Cet élève avait eu la bonne idée de lancer des bombabouses dans le couloir du troisième étage non loin de la porte du bureau du directeur, Faust étant obligé de passer par ce couloir pour aller dans son bureau il a rencontré l'élève, qui pensant faire une bonne blague à un condisciple, à envoyer une bombabouse sur les très compréhensif et indulgent directeur de Poudlard. Comment les élèves pouvaient-ils être aussi con ? A son époque, il envoyait des sceaux de bave de véracrasse sur les professeurs, mais il prenait soin de le faire d'une position avantageuse afin que le prof ne puisse pas le voir. Aujourd'hui les élèves ne se gênaient même plus pour envoyer des bombabouses à la tête de leur professeur, mais ça Faust s'en fichait, ce qui le désolait réellement : c'est qu'il le fasse sans se cacher un minimum. Avaient-ils tous perdus le sens de la farce anonyme, de l'art de ne pas se faire prendre ? Il faudrait que Faust crée un cours là-dessus, il enseignerait comment ne pas se faire prendre. Mais pour faire un cours, il faudrait qu'il supporte les élèves ; réflexion faite il se dit, qu'il valait mieux qu'il soit assez bête pour se laisser prendre.

Sur ses bonnes pensées, il se leva et se dirigea vers son gramophone : une antiquité pour les moldus, un tranquillisant précieux pour Faust qui ne pouvait pas se passer de sa musique. C'était le seul moyen pour lui de rester assez calme pour ne pas tuer un élève. Il prit un vieux 45 tours, les rolling stones : paint it black, un choix qui lui allai très bien. Il mit le disque sur le plateau et mit en route le gramophone, la musique commença à s'élever et Faust souffla. Il alla se rasseoir derrière son bureau et prit un verre et une bouteille de whisky pur feu. Une fois servit, il partit en arrière contre le dossier de son siège et mit ses pieds sur son bureau comme s'il allait piquer un somme. Il but quelque gorgé de son précieux whisky et pour accompagner la musique et l'alcool, il sortit une pipe qu'il prépara et alluma quand quelqu'un frappa à sa porte. Il laissa échapper un juron, pourvu que ce ne soit pas quelqu'un du ministère, sinon autant dire qu'il serait bon pour un autre rapport.

Après tout, il s'en foutait et il décida de ne rien changer à l'ambiance de son bureau, il baissa à peine la musique et continua à tirer quelques bouffés sur sa pipe et à boire son whisky, peu importe le visiteur. Il s'éclaircit la gorge et dit de sa voix dur et peu accueillante :

- Entrez seulement si vous êtes une femme à forte poitrine prête à faire un strip-tease !!

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 07/11/2008

Entrez seulement si vous êtes une femme à forte poitrine prête à faire un strip-tease !!

Désolée de vous décevoir, mais ce n'était pas dans mes intentions.

Je vous apporte des documents dits confidentiels de la part de l'académie française de Beauxbâtons, dont la directrice m'a souligné qu'elle attendait une prompte réponse de votre part. A la vue de cette masse de dossiers, je vous conseillerais de vous en occuper immédiatement...

Beauxbâtons

De toutes les femmes qui existaient sur cette terre, pourquoi avait-il fallu qu'il connaisse celle-ci en particulier ? Etait-il maudit ? Avait-il fait quelque chose qui mérite une telle punition...Tous les jours, mais tout de même c'était un peu gros comme châtiment. Faust pensait cela, cependant il ne pouvait pas s'empêcher de chercher la compagnie de sa collègue féminine. Il avait beau dire qu'il ne la supportait pas, dans un sens quand il ne la voyait pas il la cherchait. L'idée qu'elle puisse un striptease pour lui, lui traversa l'esprit sans s'arrêter pour autant ; pourtant le corps de mademoiselle Destrelles n'avait rien de repoussant, bien au contraire. Et pourquoi ressentait-il toujours une espèce de gêne quand il se trouvait avec elle ? Certes, il se comportait avec elle comme avec la plupart des personnes, mais pourtant avec Evanna il y avait quelque chose de différent, quelque chose qu'il n'aurait su définir.

Quand la demoiselle s'approcha de son bureau et commença à lui déblatérer tout un tas de chose sur la raison de sa présence dans son bureau ; présence qui n'avait rien à voir avec les lubies érotiques que Faust avait envisagé. Faust se contenta de faire la grimace comme si une mouche l'importunait et il agita sa baguette vers son gramophone dont le son augmenta sensiblement. Il se laissa ensuite aller contre le dossier de sa chaise, manifestement content du changement : il ne l'entendait plus. Il glissa ses mains derrière sa tête et attendit qu'elle est finie de parler dans le vide. Quand il ne vit plus les lèvres d'Evanna bouger, il baissa la musique, prit un air étonné très convainquant et dit sur son ton le plus sarcastique :

Il lui fit un grand sourire moqueur et prit le dossier qu'elle lui avait remis. Il l'examina et soupira avant de le poser en vrac sur une pile de dossier qui attendaient qu'il daigne y jetait un coup d'œil. Il s'intéressa à nouveau à Evanna :