| | | Savage Mind In A Wild World |  |
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Helena Hans Cold
Serpentard Est Ma Maison
Nombre de messages : 35
Date d'inscription : 03/11/2008
| Sujet: Savage Mind In A Wild World  Lun 3 Nov - 16:54 | |
| Une pendule produisait un tic tac régulier quelque part dans la pièce. Un courant d'air s'extirpait avec peine par l'interstice entre la porte et le mur, se mêlant à la respiration lente des jeunes filles de Serpentard. Dans le noir, une silhouette mince se tournait et se retournait dans son sommeil. Une couverture était retirée, puis remise jusqu'aux épaules, puis à nouveau écartée. Le courant d'air lui glaçait les jambes et la couverture la faisait mourir de chaud. Impossible de trouver le sommeil dans ces conditions. Helena se débarrassa définitivement de ses couvertures et ouvrit les rideaux verts de son baldaquin. Un coup d'œil en direction de ses camarades lui suffit pour voir qu'elles étaient encore profondément endormies. Perdues, enlacées dans les bras d'un songe qui se terminerait bientôt et qu'elles oublieraient tout aussi rapidement. Que de désillusions pouvions-nous nourrir lorsque nous dormions. Mais quelle importance. De toute manière, la jeune Serpentard était debout, et totalement incapable de rêver éveillée.
Ses yeux se posèrent alors sur ses vêtements. Elle se dit alors qu'un peu d'air lui ferait du bien, D'un geste vif et agile, afin de ne pas réveiller les autres, ses mains attrapèrent l'uniforme de Poudlard et elle l'enfila ensuite. Cet uniforme se constituait d'une mini jupe noire pour les demoiselles, d'un pantalon pour les messieurs. Au lieu de mettre la chemise blanche réglementaire de l'uniforme, Helena opta pour un haut discret, afin qu'on ne la découvre pas dans le château à cette heure de la nuit. Un débardeur noir. Elle chaussa ses ballerines noires et ferma les yeux quelques secondes, concentrée. Ses cheveux, châtains, devinrent alors d'un noir d'ébène. Parfait pour qu'on ne la voit pas. Elle ouvrit la porte et sortit, attrapant sa baguette magique au passage.
D'un pas de loup, la Miss Cold sortit de la Salle Commune des Serpentard en direction du Hall d'entrée. Les couloirs sombres, resserrés, n'étaient pas pour la rassurer. De temps à autres, sa claustrophobie prenait un malin plaisir à sortir de sa cachette pour lui jouer des tours. Ce n'était cependant pas le moment. Alors elle surmonta l'angoisse passagère qui la prenait et parcourut les cachots à grandes enjambées silencieuses pour atteindre le Hall d'entrée. Camouflée dans l'ombre de l'entrée des cachots, ses yeux parcoururent la salle, guettant le moindre mouvement, la moindre ombre suspecte. Ses oreilles étaient aux aguets du plus petit son. Un bruit de pas, une respiration. Mais rien, le Hall était désert. Hel'se dirigea vers la grande porte. Fermée. Le concierge avait dû penser que les élèves sortaient un peu trop souvent à son goût.
Forcée à rester à l'intérieur du château, la jeune femme opta pour un autre lieu qui lui permettrait de prendre l'air ; la Tour d'astronomie. C'était le lieu idéal. Ses pas la menèrent alors à travers les couloirs, dans des passages secrets, derrière des statures ou des tapisseries pour se cacher au moindre son suspect. Il n’y eut pourtant aucun problème durant son trajet. A part un fantôme qui avait traversé le mur en face d’elle, il n’y avait rien eu. Elle arriva don sans encombre dans la plus haute tour du château.
Un faible grincement se fit entendre lorsque ses mains poussèrent la porte. Un air frais s’engouffra dans le couloir, faisant voleter les pans de sa jupe ainsi que ses cheveux devenus aussi sombre que le ciel qui se dessinait au-dessus de sa tête. La porte se referma derrière elle dans un claquement et elle se dirigea vers le muret qui séparait le sommet de la tour à une chute vertigineuse. La tour d’astronomie était réputée pour être la seule à n’avoir pas de toit, afin d’observer les astres à sa guise, ainsi que pour sa hauteur qui fait tourner l’œil de plus d’un élève possédant le vertige.
La jeune femme posa ses doigts fins sur la rambarde. Sa bague scintillait à la lueur de la Lune. D’un geste de la main, elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et regarda le ciel qui s’étendait au-dessus de sa tête. Elle ne savait pas quelle heure il était. Elle avait cours demain. Mais elle s’en fichait. Au pire, elle serait simplement fatiguée. Et mieux valait rester éveillée au sommet de la Tour, qu’enfermée dans un cachot sombre, sous des draps trop chauds. Helena frissonna lorsque le vent souffla plus fort. Au même moment, des pas montaient les escaliers de la Tour. Cependant, la silhouette fine de la Serpentard resta impassible. L’esprit bien trop ailleurs pour se soucier d’un simple bruissement dans l’escalier…
Dernière édition par Helena Hans Cold le Mar 4 Nov - 15:55, édité 1 fois | |
| | | | Joshua Warrens
Poufsouffle Est Ma Maison
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Date d'inscription : 03/11/2008
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| | Sujet: Re: Savage Mind In A Wild World Mar 4 Nov - 2:24 | |
|  by emmacorrigan.« Warrens. On se bouge.
» Ou . . Oui, M'sieur.
Les retenues nocturnes étaient enfin revolues. Alors que le monde se croyait tiré d'affaires, ce concierge instaura alors les retenues ( très ) matinales pour le malheur des chenapants séchant les cours pour aller jouer au Quidditch sur le terrain. C'est ce que monsieur Joshua Warrens s'était acquité de faire la veille avec plusieurs de ses camarades de cours de Divination. Les pauvres, rester assis sur un couffin pendant deux heures ne se présentaient pas comme étant de tout repos et sincérement, il eut une excellente idée de ne pas se rendre au cours puisqu'une interrogation surprise surgit de nulle part. Le Poufsouffle de Cinquième année s'était donc eclipsé avant le début du cours pour enfourcher un balai et emprunter une batte et un Cognard. De nature combattif, il avait toujours aimé " frapper dans le tas " et ses amis aimaient bien quand il jouait : Le match se terminait presque toujours pas un conflit.
Le match commença sans aucune friction de la part des joueurs, ils souriaient et marquaient sans aucun problème. Une demi-heure plus tard, le match se terminait et l'équipe adverse marqua le dernier but, enervant un tant soit peu les nerfs de Joshua, qui balança quelques cognards virulents en direction d'autres joueurs. La partie s'arrêta très rapidement. Une ambiance froide s'installa alors et les pieds à terre, ça part en live. Des coups de poings, des réglements de compte, du sang surtout. Surtout. Joshua en avait partout : Sur la cravate et sa chemise blanche. La bagarre s'interrompit par l'arrivée du concierge de l'école, qui prit les joueurs en flagrant délit.
Il vint prendre Joshua par le col de sa chemise et le traina littéralement dans son bureau, le harcelant de questions. Pourquoi étiez-vous sur le terrain de Quidditch à cette heure ? Pourquoi et comment une telle euphorie avait-elle pu commencer ? Warrens ne voulait pas se fouler et répondit vachement au concierge, ce qui ne manqua pas de le perturber. Et voilà qu'il gagnait le droit d'aller nettoyer les téléscopes de la Tour d'Astronomie à sept heures du matin précises. Eh bien c'est tout ce dont il rêvait : Lui seul aurez donc le droit de se promener à des heures anormales, et tant mieux.
Ce matin donc, Joshua se leva avant les autres Poufsouffles qui dormaient à point fermé. Malgré le fait qu'il souhaitait bien se retrouver à leur place, le désir de se lever avant les autres le motivait plus qu'autre chose. D'humeur joyeuse - tendance rare en ce moment -, le Cinquième année s'habillait le plus rapidement possible afin d'être à l'heure et éviter de se faire tuer par Monsieur le Concierge légérement lourd. La porte grinçait légérement et ce fut tout un calvaire pour ne pas réveiller ses camarades mais heureusement, Morphée avait bien fait son boulot. Ses baskets résonnaient au fur et à mesure de la marche. A l'extérieur de la salle commune, les cachots paraissaient tout aussi lugubres et sombres, et pour tout vous dire, Joshua n'aimait pas se trouver là. Il ne le disait à personne mais . . ça lui foutait la frousse ces rats.
Il ne lui fallut pas enormement de temps pour atteindre cette fichue Tour d'Astronomie et l'altitude ne le mettait pas au meilleur de sa forme. Frissonnant, le Poufsouffle enfila son pull noir au dessus de sa chemise blanche, ce qui lui donnait un aspect plus que classe : C'était le plus beau, à coup sûr. Les marches d'escaliers semblaient si hautes que Joshua suait, arrivé en haut. Le Cinquième année retroussa ses manches et avança lentement vers un premier téléscope. Il sortit un foulard de sa poche et commença à nettoyer l'objectif quand il aperçut une ombre auprès de lui. Josh' sursauta tout d'abord : A sept heures, on ne s'attend pas à avoir foule, surtout dans cette Tour. Affichant un sourire délicieux, ce jeune garçon s'arrêta de bosser et chercha à se faire remarquer en raclant sa gorge de plus en plus fort. Super, comme approche.
« Hum . . Brr, 'fais froid. | |
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